Kent Hughes a de quoi faire tourner bien des têtes dans la Ligue nationale.
En ce moment, le buffet est officiellement ouvert à Pittsburgh : Kristopher Letang et Erik Karlsson sont disponibles à prix réduit, voire « pour des peanuts », et les Penguins se disent même prêts à assumer une partie de leurs salaires.
Mais voilà, selon ce qui circule dans les coulisses, Hughes n'a aucun intérêt pour ces défenseurs vieillissants, surpayés et, pour certains, surestimés.
Après tout, Kristopher Letang et Erik Karlsson sont finis à la corde. Pour Hughes, c'est l’avenir qui compte, pas des joueurs à la carrière sur le déclin, aussi brillants étaient-ils dans le passé.
Le seul nom qui semble intéressant chez les Penguins? Rickard Rakell. L'ailier suédois, sous contrat jusqu’en 2027 avec un salaire de 5 millions de dollars, affiche une fiche de 6 buts et 5 passes en 17 matchs cette saison.
Avec sa capacité à jouer efficacement dans les deux sens de la patinoire, Rakell pourrait être un atout précieux pour les Canadiens, apportant de la stabilité et une touche offensive intéressante.
Mais, ironiquement, Hughes cherche surtout à renforcer la défense droite de son équipe, secteur où Rakell ne peut pas répondre.
Hughes est patient et précis dans ses intentions sur le marché des transactions. Il veut un défenseur droitier, mais ne veut pas surpayer, tant au niveau de l'argent que des éléments sacrifiés.
Plutôt que de se précipiter pour acquérir un joueur simplement disponible, il vise une pièce qui s’inscrirait dans le long terme pour le CH.
À Pittsburgh, le DG Kyle Dubas a montré ses intentions sans détour en envoyant Lars Eller aux Capitals pour de simples choix de repêchage.
La vente de feu semble donc bel et bien amorcée pour les Penguins, un club en perdition avec une fiche de 6-9-2 et toujours coincé dans les bas-fonds de la section Métropolitaine.
Cependant, la situation n'est pas si simple. Avec plusieurs de leurs gros noms – dont Letang, Karlsson et Malkin – détenant des clauses de non-mouvement, Dubas devra jongler avec des désirs de départ bien limités.
Il est clair que Letang accepterait de lever sa clause de non-échange pour Montréal, mais Kent Hughs, son ancien DG, n'en veut pas.
L’avenir des Penguins reste sombre, mais Hughes, lui, continue de garder un œil vigilant, prêt à saisir l'opportunité idéale si elle se présente, mais sans céder aux promesses tape-à-l’œil des grandes vedettes sur le déclin.
Hughes prouve une fois de plus qu'il ne se laisse pas éblouir par des noms prestigieux, mais qui n'ont plus aucune valeur à ses yeux.
Même s'il s'agit de ses anciens clients.
La situation de Kris Letang est vraiment triste. Le pauvre n'arrive plus à suivre le rythme. Même en tant qu'ancien client de Kent Hughes, le DG du CH peut bien voir à quel point Letang est en panique sur la glace.
Mais La situation autour d'Erik Karlsson à Pittsburgh est encore plus triste, et les récentes critiques provenant de son propre pays, la Suède, n’ont fait qu’accentuer la pression sur le défenseur étoile et son équipe.
Johan Garpenlöv, ancien directeur général de l'équipe nationale suédoise, a déclaré sans détour que Karlsson n’aurait jamais dû être sélectionné pour le tournoi des 4 nations qui se tiendra en février prochain.
Pour Garpenlöv, les carences défensives de Karlsson sont trop marquées pour un tournoi de si courte durée où chaque erreur peut être fatale.
« Ses carences défensives sont trop importantes pour un tournoi aussi court. Chaque match est si important, et vous ne pouvez pas vous permettre de commettre ces grosses erreurs comme le fait malheureusement Erik Karlsson », a-t-il affirmé dans une déclaration cinglante au média suédois Hockeysveridge.se.
Une critique acerbe qui résonne de manière significative pour un joueur qui, il y a deux ans, a inscrit plus de 100 points avec les Sharks de San Jose, mais qui semble aujourd’hui en perte de vitesse défensive.
Pour les Penguins de Pittsburgh, ces déclarations viennent s’ajouter à une pression déjà importante.
Avec une fiche décevante de 6-9-2 et un avant-dernier rang dans la section Métropolitaine, l’équipe est en pleine crise de confiance. Kyle Dubas, nouveau DG des Penguins, a clairement affiché ses intentions : il est prêt à échanger plusieurs de ses joueurs stars, y compris Karlsson, dans un effort pour reconstruire l'équipe avant qu’il ne soit trop tard.
La panique s’est véritablement installée à Pittsburgh, alors que l’équipe peine à trouver une solution viable pour redresser la barre.
Avec l'un des pires bassins d'espoirs de toute la LNH, les Penguins ont refusé de reconstruire pour faire plaisir à Sidney Crosby.
Les observateurs notent que malgré les qualités offensives indéniables de Karlsson, son jeu en zone défensive devient un véritable handicap pour une équipe qui a besoin de stabilité derrière.
Sa fiche de -7 en seulement 17 matchs est parlante, et même si ses prouesses offensives peuvent encore impressionner, la réalité de son jeu défensif le rend de moins en moins attractif pour les équipes cherchant un défenseur complet.
Pour Karlsson, la perspective de voir ses carences exposées publiquement, aussi bien par son propre pays que par la direction des Penguins, pourrait bien devenir un tournant dans sa carrière.
Malgré son historique impressionnant, il est de plus en plus perçu comme un joueur qui coûte cher sans offrir la sécurité défensive attendue à ce niveau.
Ça sent vraiment la fin pour lui. Et surtout, ça sent la fin pour les Penguins.
Cette situation est d’autant plus ironique que Karlsson est venu à Pittsburgh pour former un duo de choc avec Kristopher Letang et relancer l’équipe en attaque.
Au final, la combinaison de Letang et Karlsson n’a fait qu’accentuer les faiblesses défensives de l’équipe.
Oui. C'est bel et bien terminé pour les Penguins, qui risquent d'être l'une des pires équipes de la LNH pour les dix prochaines années.
Kent Hughes peut avoir un sourire en coin. Contrairement à Kyle Dubas, il a reconstruit au bon moment.