Le nouveau surnom de Cole Caufield: Monsieur EXCUSES

Le nouveau surnom de Cole Caufield: Monsieur EXCUSES

Par David Garel le 2023-12-08

Il faut trouver un nouveau surnom à Cole Caufield: Monsieur EXCUSES.

Oui, Cole Caufield a du talent. Oui, il fait face à des attentes considérables en raison de son faramineux contrat. Cependant, il est essentiel de reconnaître que même s'il l'attaquant peut traverser des périodes de difficulté et d'adaptation vu qu'il est encore jeune, il faut que Martin St-Louis arrête de lui trouver des excuses.

"Cole apprend à jouer sans la rondelle. Cole apprend à devenir un joueur de hockey complet. Cole pourrait encore avoir le double de ses buts car il a des chances. Et blablabla.

St-Louis peut-il arrêter de constamment chercher des excuses pour expliquer les performances décevantes de son attaquant. Au contraire, il serait plus judicieux d'être honnête et d'avouer qu'en ce moment, Caufield connaît une saison décevante.

On dirait que Caufield est au ralenti sur la glace: en terme de vitesse, d'intensité et de compétitivité. Les adversaires se sont acclimatés à son jeu prévisible et son entraîneur-chef devrait l'aider à trouver des solutions au lieu de le protéger...comme un joueur pee-wee....

On comprend que la pression médiatique et les attentes élevées entourant un jeune talent comme Caufield peuvent ajouter un poids supplémentaire sur ses épaules.

On comprend aussi que les fans et les médias doivent accepter que le développement d'un joueur de hockey est un processus continu, et il est normal qu'il connaisse des hauts et des bas au cours de sa carrière.

Mais peut-on arrêter de lui trouver des excuses à qui mieux mieux?

La réalité est que les adversaires du CH ont étudié Caufield, et on trouvé les moyens de le neutraliser sur la glace. Cette adaptation stratégique des équipes adverses semble facile tellement Caufield est prévisible sur la glace.

Plutôt que de chercher des excuses pour les performances décevantes de Cole Caufield, Martin St-Louis devrait trouver des solutions pour l'aider. 

Il n'est pas un enfant. Il est un homme qui empoche près de 8 millions de dollars par année. Cessons de le protéger comme un pauvre animal sans défense. Et tentons de trouver des vrais solutions.