Kent Hughes est déterminé à maintenir Nick Suzuki comme le joueur le mieux payé du Canadien de Montréal.
Avec un salaire annuel de 7,875 millions de dollars, Suzuki occupe la première place des plus hauts salariés du Canadien. Hughes ne veut pas changer cette dynamique d'avoir son capitaine comme le mieux payé du vestiaire,
Cette politique a des implications importantes pour les futures négociations de contrats avec d'autres joueurs clés. Par exemple, si les Canadiens cherchent à acquérir Martin Necas ou un autre attaquant de premier plan, ils devront structurer le contrat de manière à ce que son salaire reste inférieur à celui de Suzuki.
Cela signifie que Necas pourrait se voir offrir un contrat de 7 ans d'une valeur totale de 49 millions de dollars, soit une moyenne de 7 millions par an, garantissant ainsi que Suzuki reste le joueur le mieux payé.
Cette stratégie impacte également Juraj Slafkovsky, qui est éligible pour une prolongation de contrat cet été. Malgré son potentiel et le fait qu'il va assurément devenir le meilleur joueur de cette équipe, il ne touchera pas les 8 millions de dollars par an, une somme qui dépasserait le salaire actuel de Suzuki.
Kent Hughes veille à ce que Nick Suzuki conserve son statut de joueur le mieux rémunéré des Canadiens de Montréal. Pas pour rien que Cole Caufield ait signé juste en-dessous de son capitaine, soit 7,85 M$ par année.
25 000 dollars de moins par année...juste pour dire....
Cette décision influence directement les contrats futurs des joueurs et assure que Suzuki reste au sommet de la hiérarchie salariale de l'équipe. Suzuki peut donc être serein : son statut et sa position de portefeuille resteront intacts.
Cependant, la question se pose de savoir si cette stratégie est viable à long terme. Avec l'augmentation progressive du plafond salarial de la LNH et l'inflation générale, les salaires des joueurs continueront inévitablement à augmenter.
À un moment donné, Nick Suzuki devra accepter l'inévitable : d'autres joueurs de l'équipe finiront par gagner plus que lui.
Les revenus des joueurs de la LNH ont tendance à suivre les tendances économiques et surtout l'inflation. Alors que le plafond salarial augmente, les équipes disposent de plus de flexibilité financière pour offrir des contrats plus lucratifs.
Ignorer cette réalité pourrait mettre les Canadiens de Montréal dans une position désavantageuse lorsqu'il s'agit de signer ou de retenir des talents de haut niveau.
De plus, maintenir artificiellement le salaire de Suzuki comme le plus élevé pourrait causer des tensions internes, surtout si des joueurs qui deviendront plus performants estiment qu'ils méritent des salaires supérieurs en fonction de leurs contributions sur la glace. À long terme, cela pourrait affecter les bonnes relations au sein de l'équipe et la satisfaction des joueurs. Attention aux tensions qui pourraient alors naître.
Il est également crucial de considérer l'évolution du marché des agents libres et des prolongations de contrat. Les jeunes talents comme Juraj Slafkovsky mériteront des augmentations salariales si leurs performances justifient de tels investissements.
Si les Canadiens veulent rester compétitifs, ils devront offrir des contrats en ligne avec les standards du marché, même si cela signifie dépasser le salaire actuel de Suzuki.
Même si la volonté de Kent Hughes de maintenir Nick Suzuki comme le joueur le mieux payé des Canadiens soit compréhensible à court terme, il est peu probable que cette stratégie soit réaliste à long terme.
Les réalités économiques du sport professionnel finiront par détruire le modèle du DG du CH. Suzuki, comme ses coéquipiers, devra accepter que l'évolution naturelle des salaires dans la LNH dépasse un jour son propre contrat, garantissant ainsi la justice monétaire au sein de la chambre et surtout l'harmonie au sein de l'équipe.
Avec l'ego que possède Slafkovsky, il est clair qu'il voudrait mieux payé que Suzuki à long terme. Et on le comprend à cent pour cent.