Une vague d'amour et de ferveur déferle en ce moment à Montréal, portée par un désir ardent : l'acquisition de Julien Gauthier au ballottage.

Il est vrai que le vide laissé par la transaction impliquant Sean Monahan, laisse le CH avec seulement onze attaquants (en comptant Tanner Pearson).

Kent Hughes, le directeur général du Canadien, se trouve sous les projecteurs de cette demande partisanne. Pour les partisans, l'ajout de Gauthier à l'équipe serait non seulement logique mais vital pour renforcer l'effectif afin de terminer la saison.

Si le joueur n'était pas Québécois, les fans du Canadien ne manifesteraient pas cet enthousiasme? Chauvinisme québécois à son meilleur.

Gauthier possède un contrat garanti de la LNH pour la saison prochaine. (près de 800 000$ garantis). Mon merci.

Le désir de voir un joueur local porter le chandail du Canadien est profondément enraciné dans la culture sportive québécoise.

Les partisans ont tendance à favoriser les joueurs originaires de la province, les considérant comme des représentants authentiques de l'esprit et de l'identité de l'équipe.

Cet attachement émotionnel crée souvent une connexion spéciale entre les fans et les joueurs québécois, alimentant ainsi un sentiment de fierté collective. Mais au final, on est toujours déçus.

Julien Gauthier à Montréal peut paraître "cute". Mais en réalité, cela fait peu de sens pour le directeur général du CH, Kent Hughes. Un autre contrat garanti LNH? Non merci.

Alors que l'amour pour l'équipe peut être profondément enraciné dans le sentiment d'appartenance à une communauté, il est essentiel de ne pas perdre de vue l'objectif ultime : le talent.

Et du talent...Gauthier n'en a pas...

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