Nick Suzuki va aborder la saison 2024 avec un esprit de revanche.

Le capitaine du CH a dû faire face à des critiques déstabilisantes concernant son rôle de premier centre.

Les doutes quant à sa capacité à assumer ce poste ont touché directement le cœur du joueur, mettant à l'épreuve sa confiance en lui. La pression était telle que Martin St-Louis a ressenti le besoin d'intervenir pour remonter le moral de Suzuki.

"Nick joue du très bon hockey. Il n'y a pas que les points qui compte dans la LNH" avait affirmé son coach très remonté contre les critiques des journalistes et des fans sur les réseaux sociaux.

Cela veut donc dire que St-Louis lit aussi ce qui se dit sur son équipe, car même le coach a pris connaissance de ces commentaires.

Sensible à ce qui se dit à son sujet, Suzuki a été encouragé par St-Louis à ignorer les opinions négatives et à rester concentré sur son propre développement.

C'est dans ce contexte que le capitaine du CH a choisi de s'exprimer publiquement. Souhaitant défendre sa réputation, Suzuki a affirmé qu'il n'était pas un produit fini. Il a insisté sur le fait qu'il allait continuer de s'améliorer, rappelant qu'aucun athlète ne peut être jugé à seulement 24 ans.

Aujourd'hui, les statistiques de Nick Suzuki parlent d'elles-mêmes, et l'évolution du joueur est indéniable. Ses performances se comparent même favorablement à celles de Connor Bedard, considéré comme un prodige du hockey. Les deux joueurs ont exactement les même statistiques.

Toutefois, les fans qui utilisent ces statistiques pour affirmer que Suzuki est un centre "élite" comme Bedard doivent prendre du recul.

La comparaison entre Suzuki et Bedard doit être nuancée. Bedard, âgé de 18 ans, est à un stade précoce de sa carrière, tandis que Suzuki, à 24 ans, est déjà un joueur établi dans la LNH.

Il est ridicule de penser que Suzuki fait partie de la même classe de joueur que Bedard. Les fans de Suzuki n'acceptent tout simplement pas qu'on traite Bedard comme un prodige et qu'on parle de Suzuki comme un premier centre médiocre.

On peut donc les comprendre de comparer leurs statistiques. Mais sans être méchant, Suzuki n'était, n'est et ne sera jamais un premier centre.

Telle est la dure réalité. Si le CH veut gagner la Coupe Stanley avec Suzuki comme capitaine, il faudra aller chercher un vrai premier centre.

C'est en tant que 2e centre que Suzuki va gagner la Coupe Stanley...

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