Dans les médias sportifs, la critique peut parfois être brutale. TVA Sports, réputée de plus de plus pour son franc-parler maintenant qu'il est assuré que la station ne prolongera pas son entente exclusive avec le CH et la LNH, a été sans pitié  lorsqu'elle a évalué les performances de Josh Anderson et de Rafaël Harvey-Pinard.

Les deux attaquants ont été catégorisés dans la même colonne des déceptions de l'année, mais pour des raisons bien distinctes.

Pour Josh Anderson, la saison a été marquée de léthargies interminables, marquées par des séries de matchs sans but, dont une remarquable série de 24 rencontres sans avoir marqué un seul filet.

Ses performances honteuses sur la glace ont laissé les partisans en colère et ont soulevé des questions quant à sa capacité à contribuer de manière significative à l'équipe, malgré son faramineux salaire.

Quant à Rafaël Harvey-Pinard, son chemin a été entravé par des pépins physiques à une jambe, le reléguant à passer un total de 37 rencontres sur la touche.

Cette période d'inactivité prolongée a inévitablement impacté ses performances, limitant ses opportunités de briller sur la glace. Avec seulement un but inscrit au compteur, loin des 14 réalisations de la saison précédente, sa contribution offensive a considérablement diminué.

TVA Sports ne s'est pas contentée d'analyser les chiffres, elle a également soulevé des questions sur le statut de Rafaël Harvey-Pinard en tant que joueur de la LNH.

En effet, on n'a pas hésité à remettre en question la valeur du joueur sur la scène de la LNH. Malgré le fait qu'il soit Québécois, son contrat lucratif de 2,2 millions de dollars garantis sur deux ans est vu comme un investissement discutable, remettant en question sa place dans l'élite du hockey.

La conclusion est claire : avec seulement 18 matchs restants pour se racheter, Josh Anderson et Rafaël Harvey-Pinard se trouvent à un moment critique de leur saison. Surtout pour Harvey-Pinard qui n'est pas multimillionnaire comme Anderson.

Ses performances d'ici l'été 2025  détermineront non seulement son destin personnel, mais aussi l'opinion de la communauté sportive à son égard.

Pour Harvey-Pinard, la pression est d'autant plus grande, avec des doutes planant sur sa capacité à rester dans la meilleure ligue de hockey au monde une fois son contrat arrivé à terme.

Il peut se compter déjà chanceux. S'il n'était pas Québécois, il n'aurait jamais joué dans la LNH. Et surtout, il n'aurait jamais été repêché.

On lui conseille d'investir stratégiquement son argent. Car les millions de dollars risquent de ne jamais revenir...

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