Oh oh. Juraj Slafkovsky se fait traîner dans la boue depuis le début de l'année, mais il est temps de parler des difficultés de Logan Cooley. 

Oui, l'espoir amasse des points. Oui, il a du talent. Oui, il sera un bon joueur de hockey dans la LNH. Mais lors de l'année de son repêchage, les recruteurs avaient justement peur de son jeu sans la rondelle.

Les statistiques avancées le mettent à mal. 

Quoique les statistiques avancées ne sont pas tendres avec Slafkovsky non plus. 

Mais le Slovaque a des intangibles que Cooley n'a pas. Son gabarit va aider Slafkovsky à mesure que le temps va avancer. Et une fois qu'il fera les séries, parions qu'il pourrait vraiment décoller dans un style de jeu qui va lui aller très bien.

Pour ce qui est de Cooley, on se demande vraiment comment il va réagir le jour où il est en séries. En attendant, il doit non seulement prendre de la masse muscualaire, mais il doit améliorer son jeu à 5 contre 5. 

Les fans de l'Arizona peuvent se détendre. Cooley n'est pas payé 7,85 M$ par année comme Cole Caufield alors que ce dernier n'est pas capable de jouer à 5 contre 5. Non, Cooley en est à son année recrue et a bien le temps de s'améliorer d'ici là durant son contrat d'entrée.

Pour Cole Caufield, on s'inquiète. L'attaquant ne semble pas être un attaquant de premier trio. Et s'il veut être un ailier de 2e trio qui mérite son salaire, il devra améliorer son jeu à 5 contre 5.

En attendant, Slafkovsky doit avoir un petit sourire en coin aujourd'hui après son match de un but et une passe. Non seulement Cooley se fait ramasser par les statistiques avancées, mais surtout, Cole Caufield, Josh Anderson et Martin St-Louis ramassent toutes les critiques médiatiques et partisannes.

"Slaf" peut écouter la Coupe Grey avec du "pop corn" sur les genoux. Aux pauses, il pourra aller faire un tour sur les réseaux sociaux et réaliser que pour une fois, ce n'est pas lui qui se fait lancer des tomates...

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