Maxim Lapierre sans pitié pour Nick Bobrov

Maxim Lapierre sans pitié pour Nick Bobrov

Par André Soueidan le 2023-11-28

Maxim Lapierre a tout simplement été cinglant envers le département de recrutement du Canadien de Montréal.

Selon "Lappy", Trevor Timmins était un bien meilleur directeur du recrutement que Nick Bobrov. Lapierre ajoute avec justesse que depuis le congédiement de Trevor Timmins il y a deux ans, le repêchage ne s'est pas amélioré, mais a plutôt régressé.

«Depuis le congédiement de Trevor Timmins il y a deux ans, il n'y a eu aucune amélioration, le repêchage a été vraiment problématique».

«Ça ne veut pas dire que les recruteurs sont tous dans le tort. Ça veut dire que la décision finale qui a été prise, surtout lors de la première ronde, va faire mal à l’équipe à long terme»

Lapierre n'accepte tout simplement pas que le CH avait le premier choix au total et le 5e choix au total deux années de suite...et se retrouve avec Juraj Slafkovsky, un attaquant de puissance au futur nébuleux et David Reinbacher, un défenseur défensif.

Alors que des joueurs offensifs comme Logan Cooley, Cutter Gauthier (2022) et surtout Matvei Michkov (2023) étaient disponibles.

On réalise alors que le CH ne compte sur aucun espoir offensifs dans les rangs juniors et en Europe. Lapierre est désespéré. Comme tous les fans du Canadien de Montréal.

Lapierre prend l'exemple de Chicago, Los Angeles, Pittsburgh, des équipes qui ont gagné plusieurs Coupes Stanley parce qu'elles ont bien repêché.

Avec des jeunes studs, tu attires les gros joueurs sur le marché des agents libres. Ce n'est pas avec David Reinbacher ou Juraj Slafkovsky que tu vas les attirer. 

Le repêchage de 2022 et 2023 aurta coûté au moins deux ans à la reconstruction du CH. On ne parle plus d'un processus de 5 ans, mais bien un processus de 7 ans.

Lapierre a raison sur toute la ligne. Le repêchage a fait extrêmement mal à l'ère Hughes-Gorton. 

Ça fait deux ans aujourd'hui que Marc Bergevin a été congédié. Deux ans plus tard, nous ne sommes pas plus avancés. Telle est la réalité...