Moqueries envers Patrick Roy: un journaliste québécois est allé trop loin

Moqueries envers Patrick Roy: un journaliste québécois est allé trop loin

Par Marc-André Dubois le 2024-04-26

Le manque de respect manifesté par le Journal de Montréal et TVA Sports envers Patrick Roy est aussi flagrant que déconcertant.

L'article de Jonathan Bernier, titré "La Ferrari de Patrick Roy a pris le champ", illustre une arrogance et une méchanceté qui vont bien au-delà des limites du journalisme sportif.

En utilisant une métaphore aussi peu subtile pour décrire la performance de Roy et en se moquant de sa voiture de luxe, Bernier et les médias qu'il représente dépassent les frontières de la critique sportive pour entrer dans le territoire de la moquerie gratuite.

Rappelons les propos de Roy avant la défaite d'hier soir.

«Varly (Semyon Varlamov) a plus d'expérience, c'est plus une Cadillac pour moi, on va y aller avec Sorokin, qui est notre Ferrari et qui, l'année passée, était finaliste pour le trophée Vézina».

« Brian Hayward, qui était mon partenaire à l’époque, était une Cadillac. On se sentait bien avec lui. Et moi, j’étais une Ferrari. Ça peut être plus cahoteux. Aujourd’hui, nous comptons sur la Ferrari. Nous avons eu la Cadillac pour les deux premiers matchs, mais nous irons maintenant avec la Ferrari. »

Pourquoi enfoncer le clou avec la Ferrari de Roy? Parions que Bernier n'aurait pas eu le courage de narguer Roy si ce dernier avait été en face de lui.

Cette attitude manque cruellement de professionnalisme et de respect envers une figure emblématique du hockey québécois.

Le comportement de Roy sur le banc des Islanders, où il cherche à insuffler de l'énergie à son équipe malgré les difficultés rencontrées, témoigne de sa passion pour le jeu et de son engagement envers ses joueurs.

Plutôt que de souligner ses efforts pour motiver son équipe, certains médias préfèrent se concentrer sur des titres sensationnalistes et des remarques désobligeantes.

Pourtant, Roy reste fidèle à ses valeurs d'équipe, refusant de blâmer son gardien et insistant sur l'importance de rester uni dans la victoire comme dans la défaite. Son attitude exemplaire mérite d'être saluée et non tournée en dérision.

Le manque de respect envers Roy ne se limite pas à la sphère médiatique. Sur la glace, les Hurricanes de la Caroline ont pris une avance de 3-0 dans la série, mettant en lumière les défis auxquels font face les Islanders. Malgré les efforts déployés et les moments de brillance, l'équipe de Roy peine à renverser la vapeur.

Les clichés du sport, comme celui de "un match à la fois", prennent une signification particulière dans ce contexte. Les Islanders doivent se concentrer sur l'objectif immédiat de remporter le prochain match, tout en restant conscients des défis qui les attendent.

Dans cette bataille sportive, les Hurricanes se révèlent être une équipe bien équilibrée, où chaque joueur contribue à sa manière. Cette solidarité et cet esprit d'équipe font défaut aux Islanders en ce moment crucial de la série.

Au final, le manque de respect envers Patrick Roy, que ce soit de la part des médias ou des adversaires, ne fait que renforcer la détermination de l'entraîneur et de son équipe à surmonter les obstacles.

Malgré les critiques et les moqueries, Roy continue de conduire sa "Ferrari" avec fierté, prêt à relever tous les défis qui se dressent sur sa route.