Il est regrettable de constater que l'ancien coach des gardiens chez le Canadien de Montréal, Stéphane Waite, semble persister dans ses commentaires questionnants envers les joueurs actuels de l'équipe.
Ces récentes déclarations suggèrent que Waite n'a pas modifié son approche controversée, mettant en lumière son penchant pour la critique acerbe plutôt que la construction positive.
Dans ses commentaires, Waite a choisi de cibler deux jeunes talents prometteurs, Nick Suzuki et Cole Caufield, en les qualifiant de paresseux.
Ces allégations, sans fondement apparent, soulèvent des interrogations quant à la motivation derrière de telles accusations.
Accuser des joueurs en plein développement de paresse sans apporter de preuves tangibles est une habitude prise par Waite depuis qu'il est un membre des médias, lui qui est à l'emploi du 98,5 FM.
De plus, le choix de vanter Juraj Slafkovsky au détriment des autres joueurs suggère une partialité qui n'est pas crédible.
«Juray Slafkovsky, on pourrait presque dire que depuis six semaines, c’est un joueur transformé. Et encore plus depuis un mois, quand on l'a jumelé à Caufield et Suzuki. De plus en plus, c’est le gars qui fait le gros du travail au sein de ce trio.» (crédit: 98,5 FM)
L'éloge public d'un joueur au détriment de ses coéquipiers peut créer des tensions et nuire à l'esprit d'équipe nécessaire à la réussite d'une formation.
Il n'est pas surprenant de voir Stéphane Waite s'en prendre aux anciens joueurs, comme en témoignent ses précédentes déclarations blessantes envers Jonathan Drouin.
Rappelons ses propos:
«On faisait même des farces à l’intérieur (de l'équipe). On disait en joke : ‘’Voyons, Jo a-t-il une clause dans son contrat qui fait en sorte qu’il n’a pas le droit de scorer ?'' Des fois, il avait des occasions de marquer incroyables. Mais non, il cherchait à passer. On dirait qu’il cherche des chums dans l’équipe. C’était spécial»
Pierre Gervais avait embarqué dans le procès public de Drouin.
« Dans le cas de Jo, je me rappelle qu'il arrivait tout le temps ben serré, tout le temps juste au rencontres d'équipe et je me rappelle que Claude Julien regardait tout le temps ça. Il arrivait vraiment serré. Dans ce temps là tu cours un peu après le trouble. Donc je ne suis pas vraiment surpris. » (Pierre Gervais)
Et Waite avait persisté et signé.
« Je me souviens tellement de Jo, t'as tellement raison Pierre, les gars s'en venaient dans la salle de vidéo et tu voyais souvent Jo rentrer en même temps dans l'aréna, les gars étaient déjà en combine et Jo était habillé en civil et venait dans le meeting parce qu'il venait juste d'arriver. » (Stéphane Waite)
Ces incidents passés jettent une lumière critique sur la nature des relations entre Waite et son ancienne organisation.
Les commentaires publics négatifs peuvent avoir des conséquences durables sur sa réputation vu qu'il est un ancien employé de l'équipe.
Il est essentiel pour les anciens membres du personnel d'encadrement de maintenir une approche constructive et éthique dans leurs interactions envers les joueurs, surtout s'ils font partie des membres des médias.
Les dirigeants de l'équipe devraient évaluer ces comportements et prendre des mesures appropriées pour que Waite n'oublie pas qu'il est un ancien membre de l'organisation et qu'à un moment donné, il y a des limites à tirer sur tout ce qui bouge.