Nick Suzuki et Cole Caufield pris la main dans le sac.

Les deux attaquants font bel et bien partie du Country Club du Canadien de Montréal.

Philippe Boucher a raison sur toute la ligne. Les deux "chums" sont beaucoup trop confortables. Il savent que leur présence sur la première unité d'avantage numérique est assurée.

Ils savent que peu importe s'ils se traînent les patins ou non, ils vont continuer d'avoir tous les privilèges possibles, car il n'y a absolument pas de compétition pour les pousser à exceller.

Premièrement, il est clair qu'ils sont sur la mauvaise chaise alors que Suzuki n'est pas un vrai premier centre dans la LNH et Caufield serait un ailier de 2e trio dans n'importe quelle équipe gagnante.

Non seulement ils sont sur la mauvaise chaise, mais ils sont surpayés et n'ont aucun sentiment d'urgence à pousser la machine à fond pour garder leur place. 

Le problème à Montréal est qu'on surpaye des joueurs car il y a un manque de talent criant dans cette organisation. Voilà pourquoi on les fait entrer dans le Country Club.

Quels sont les critères pour faire partie du Country Club de Montréal?

Premièrement, tu dois être le chouchou de quelqu'un. Kent Hughes est le chouchou de Jeff Gorton. Martin St-Louis est le chouchou de Kent Hughes. Cole Caufield est le chouchou de Martin St-Louis. Nick Suzuki était le chouchou de Marc Bergevin.

Deuxièmement, tu dois être surpayé. Et on ne parle pas seulement de Nick Suzuki et Cole Caufield. Martin St-Louis, à 3 millions de dollars par année alors qu'il vient directement du bantam, est une blague.

Troisièmement, tu n'as aucun danger de perdre ta place. Martin St-Louis ne sera jamais congédié. Nick Suzuki et Cole Caufield ne perdront jamais leur place.

Est-ce pour ça que Samuel Montembeault a parti les négociations avec le CH en demandant 4 M$ par année? Car lui aussi, il veut rentrer dans le Country Club?

Misère...

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