Pascal Vincent va-t-il finir l'année? Va-t-il survivre jusqu'à Noël? Va-t-il passer les vacances d'hiver au chômage?

Toutes ces questions se bousculent dans notre tête quand on voit à quel point le Québécois est en train de perdre son vestiaire. 

Hier, tout le monde a levé les yeux au ciel quand l’entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus a encore pris la décision de punir ses joueurs vedette.

Patrik Laine a réchauffé le banc lors des dix dernières minutes dans une défaite contre les Coyotes de lArizona (3-2), la septième de suite de l'équipe. 

Johnny Gaudreau a aussi été puni lui qui n'a pas joué les 6 minutes restantes au match malgré le fait que Columbus était à la recherche d'un but. (l'équipe perdait même par deux buts)

Gaudreau a marqué un maigre but et amassé deux maigres passes à ses 11 derniers matchs. Il ne semble pas comprendre le système de Vincent. Depuis le début de la saison, la "vedette des Blue Jackets", qui empoche 9,5 M$ par année sur une période de 7 ans, a marqué un but et amassé 5 maigres passes pour 6 points en 17 matchs, tout en présentant un différentiel de -6 depuis le début de l'année.

Patrik Laine, lui, a marqué deux maigres but et amassé une maigre passes en 8 matchs, tout en présentant un différentiel de -5. Sa frustration a été captée hier par les caméras. Disons que le portrait n'est pas beau. Et que ça

commence à chauffer sérieusement pour Vincent.

Si tu n'es pas capable de faire produire tes joueurs vedette, tu ne mérites pas d'être entraîneur-chef dans la LNH. Vincent joue au dictateur, alors qu'il tente de prendre l'identité de Mike Babcock et que ce n'est pas dans sa nature de jouer au grand méchant. 

La chambre ne le respecte pas. Ça se voit dans la langage corporel des joueurs. Vincent a signé un contrat de deux ans, mais comme Dominique Ducharme à Montréal, il pourrait être congédié dès la première année de son entente.

Les Blue Jackets de Columbus ont besoin de Patrick Roy. Rappelons que le DG Jarmo Kekalainen a rencontré "le Roi" cet été, mais a décidé d'engager Mike Babcock. On connaît la suite. Babcock a démissionné après le scandale des photos de téléphone et Vincent a été engagé pour "boucher le trou".

Et bien le trou n'a pas été bouché. Le trou est plutôt en train de se creuser pour le coach et les Blue Jackets. Le DG Jarmo Kekalainen visait les séries cette année après avoir obtenu Damon Severson à gros prix, tout en sacrifiant son futur pour Ivan Provorov.

Sans oublier qu'il a payé Gaudreau à gros prix l'été d'avant. Et voyez le résultat. Le poste du directeur général est aussi en jeu si le bâteau ne se redresse pas cette saison. Il n'a pas le luxe d'attendre avant de congédier son entraîneur-chef.

Pascal Vincent s'enfonce de plus en plus. Il est vraiment en train de faire un Dominique Ducharme. Encore une fois, une équipe qui a snobé Patrick Roy se voit punir par le karma. Il n'est jamais trop tard pour changer d'idée. Le "roi à Columbus"...c'est un mariage parfait!

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