Phil Danault nie toute tension avec Pierre-Luc Dubois.

Alors que les journalistes du Québec se demandaient si Danault était fâché du fait de devenir le 3e centre de l'équipe, alors que la raison principale qui explique pourquoi il est parti de Montréal était justement de ne pas être un centre TOP 6, Danault rassure tout le monde.

Dubois est son chum, et il ne fera pas de vagues avec le fait d'avoir été "rétrogradé" dans l'alignement.

"Je ne peux pas me plaindre, on obtient un joueur vedette qui va nous aider à se battre pour la Coupe Stanley."

"J'apprends à le connaître, c'est le fun, on s'entend bien et c'est cool de parler français. On ne se connaissait pas car il s'entraîne à Montréal l'été et moi, je suis entre Québec et Victoriaville."

"Je le savais un peu qu'il allait venir à Los Angeles. Quand je l'avais vu à la FI l'an dernier, il m'avait "callé" qu'il nous manquait un centre pour être des prétendants. C'est vrai qu'on avait besoin d'un autre centre.

Bref, aucune chicane à l'horizon. Marc Bergevin doit se gratter la tête. Phil Danault a refusé une offre de 6 ans et 30 M$, car Bergy ne pouvait lui promettre une place sur le TOP 6 et en avantage numérique.

Parions que la plage, le soleil de la Californie, la belle vie à Los Angeles, y est pour quelque chose. Danault vit une vie de rêve à Hollywood. Disons qu'il n'a pas envie de se plaindre.

C'est différent à Montréal quand tu reçois des bêtises des partisans en allant au restaurant après une défaite ou quand tu ne produis pas au goût du public.

À Los Angeles, Danault se la coule douce, qu'il soit une 3e ou 2e centre. Quand même cocasse de voir qu'il s'est fait "shifter" par un compatriote et qu'il ne se plaint pas "pantoute".

À Montréal, il se plaignait "each day, every day" de son manque de responsabilités offensives. La vie change...les caprices aussi...

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