Pierre-Karl Péladeau, la figure la plus dominante dans le paysage médiatique québécois, est au centre d'une controverse croissante, exacerbée par le malaise économique qui sévit au sein de Groupe TVA et Quebecor.

Alors que l'entreprise fait face à des baisses de revenus et à des licenciements massifs, les inquiétudes concernant la situation financière de Péladeau et de ses hauts dirigeants suscitent un profond mécontentement.

La demande continue de Péladeau pour plus de financement gouvernemental, tout en maintenant ses propres avantages financier, alimente le ressentiment parmi les employés et les observateurs extérieurs.

«Il n’y a pas de raisons pour lesquelles les journalistes de la télédiffusion sont exclus du crédit d’impôt que la presse écrite ou la presse numérique reçoit» affirme Péladeau. (crédit: Journal de Montréal)

"Cette situation crée deux classes de journalistes".

Alors que des centaines de familles subissent les conséquences dévastatrices des réductions d'effectifs et des coupes budgétaires, les chiffres indiquent une réalité déséquilibrée : une augmentation spectaculaire des rémunérations des hauts dirigeants, y compris celle de Péladeau lui-même, tandis que les travailleurs luttent pour leur survie financière.

L'acquisition de Freedom Mobile, qui semble être une opportunité lucrative pour les dirigeants, soulève des questions sur les priorités de l'entreprise et sur le déséquilibre entre les bénéfices des élites et les sacrifices des employés de base.

Les licenciements massifs chez Groupe TVA, qui ont laissé des centaines d'employés sans emploi, reflètent une réalité cruelle où les décisions stratégiques favorisent la rentabilité à court terme au détriment de la sécurité d'emploi des travailleurs.

Alors que l'entreprise justifie ces mesures comme nécessaires pour sa survie à long terme, les répercussions sur les travailleurs sont incontestables. Les appels à l'aide des médias et du gouvernement semblent souvent ignorés, laissant les travailleurs sans filet de sécurité face à un avenir incertain.

Dans cette crise économique, il est crucial de reconnaître et de défendre les droits des travailleurs, de s'assurer que les sacrifices ne reposent pas uniquement sur les épaules des plus vulnérables, et de demander des comptes à ceux qui profitent des désastres économiques pour s'enrichir davantage.

La concentration du pouvoir et de la richesse au sein de la famille Péladeau, avec Pierre-Karl Péladeau en tête, souligne l'importance d'une surveillance rigoureuse et d'une responsabilité accrue envers la communauté et les travailleurs qui ont contribué au succès de l'entreprise.

Dans cette période de turbulences et d'incertitudes, il est essentiel de maintenir un dialogue ouvert et transparent sur les défis auxquels est confrontée l'entreprise et sur les mesures prises pour assurer un avenir durable pour tous ses acteurs.

Il est tout simplement absurde, voire insultant, que Pierre-Karl Péladeau continue de réclamer davantage d'argent, d'aide financière et de crédit d'impôt alors qu'il a bénéficié en 2023 d'une rémunération globale de 4,9 millions de dollars, marquant une augmentation vertigineuse de 57 % par rapport à l'année précédente.

Cette hausse substantielle, largement attribuée aux options d'achat, montre clairement que les hauts dirigeants ne souffrent pas des mêmes difficultés financières que les travailleurs de base.

La justification de Péladeau selon laquelle l'« environnement règlementaire statique » du milieu télévisuel québécois et canadien contribue aux baisses de revenus observées chez plusieurs télédiffuseurs est difficile à avaler.

Surtout lorsqu'il insiste pour obtenir un traitement équitable par rapport aux autres sources d'information, tout en ignorant délibérément les réalités économiques de ses propres employés.

«On va continuer à déployer nos efforts pour justement s’assurer qu’on puisse être traités équitablement avec toutes les autres sources d’information, parce qu’il n’y en a pas une qui est plus importante que l’autre."

Les résultats financiers dévoilés par Groupe TVA pour le premier trimestre de 2024, avec une baisse de 5,1 % des revenus par rapport à l'année précédente et une perte nette attribuable aux actionnaires, témoignent des difficultés auxquelles l'entreprise est confrontée.

Cependant, plutôt que de chercher des solutions internes ou de faire preuve de solidarité avec ses employés, Péladeau semble se tourner vers l'État pour combler les lacunes de sa gestion.

Le plan de réorganisation annoncé en novembre dernier, comprenant l'abolition de 547 emplois, illustre l'impact dévastateur des décisions prises au sommet de l'entreprise sur la vie quotidienne de ses travailleurs.

Pendant que les employés ordinaires subissent les conséquences de ces mesures draconiennes, les hauts dirigeants continuent de percevoir des rémunérations exorbitantes et de réclamer plus d'avantages.

Il est grand temps que Pierre-Karl Péladeau et les autres dirigeants de Groupe TVA reconnaissent la nécessité de prendre leurs responsabilités et de faire preuve de solidarité avec leurs employés, plutôt que de chercher à obtenir toujours plus d'avantages financiers au détriment de ceux qui sont les plus durement touchés par les difficultés économiques de l'entreprise.

Surtout, il est temps d'arrêter de traiter aux petits oignons ses frères, soeurs et toute la famille. À quel point les Péladeau ont-ils besoin de plus d'argent.

Son frère, Jean B. Péladeau, a empoché 1,9 million de dollars l'année dernière, lui qui est vice-président de la convergence opérationnelle chez Québecor Média,

Érik Péladeau, son autre frère et administrateur de la société, a empoché 920 700 $.

Et après, Péladeau veut plus d'argent du gouvernement? Davantage d'aide financière? Davanatge de crédit d'impôts? Et quoi encore? Un chausson avec ça?

Assez, c'est assez...

Votre Voix