Josh Anderson est l'arroseur arrosé.

Sa crise de colère envers Juraj Slafkovsky a fait les manchettes dans tout le Québec. Anderson a vu noir (ou a vu rouge) parce qu'il était tanné de jouer avec le jeune. Il voulait pointer du doigt Slafkovsky comme étant le responsable de son début de saison horrible.

Il n'aurait jamais dû se comporter de la sorte. Un tableau de statistiques avancées a été sortie par RDS et place Anderson dans une position des plus embarrassantes.

Sans Anderson, Alex Newhook a 47 % de chances de marquer un but. Avec Anderson, il a 27,3 % de chances de marquer un but.

Sans Anderson, Juraj Slafkovsky a 53,6 % de chances de marquer un but. Avec Anderson, il a 33,5 % de chances de marquer un but.

Sans Anderson, Nick Suzuki a 51,8 % de chances de marquer un but. Avec Anderson, il a 28,9 % de chances de marquer un but.

Sans Anderson, Cole Caufield a 54,2 % de chances de marquer un but. Avec Anderson, il a 37,7 % de chances de marquer un but.

Sans Anderson, Sean Monahan a 42,6 % de chances de marquer un but. Avec Anderson, il a 28,3 % de chances de marquer un but.

Et après ça, c'est Anderson qui fait des crises de bébé gâté parce qu'il ne voulait plus jouer avec Juraj Slafkovsky. Dans le fond, c'est lui qui fait très mal à ses coéquipiers. Au point que dans le vestiaire, plus personne ne veut jouer avec lui?

Son attitude négative n'aide pas. Mais ici, on parle exclusivement ses côtés négatifs au niveau sportif. Quand tu rends tes coéquipiers moins bons autour de toi, c'est que tu es rendu vraiment nuisible à l'équipe.

Est-ce le temps pour Martin St-Louis de l'envoyer dans les gradins? S'il y a une méritocratie dans ce vestiaire, absolument. Anderson mérite d'aller regarder un match de la galerie de presse.

Martin St-Louis n'aura pas le courage. Il sait trop bien que s'il fait ça, l'impact négatif d'Anderson sur la chambre sera encore pire puisqu'il va bouder. Au moins, qu'on l'enlève de la première unité d'avantage numérique. Cette première étape est de mise. Faut juste que St-Louis prenne son courage à deux mains...

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