On commence à se sentir vraiment mal pour Jonathan Drouin.
Encore blanchi hier. 11 maigres minute de temps de glace. Des zéros partout (au moins, son différentiel est neutre). Le Colorado l'a finalement emporté 6-3 contre les Devils du New Jersey.
Mais il y a énormément de problèmes quand même chez l'Avalanche. Des inquiétudes qui vont bien au-delà du Québécois dont la carrière semble tirer à sa fin.
Voici le temps de glace réparti parmi les attaquants du Colorado.
A. Cogliano: 09:20
R. Johansen: 17:11
V. Nichushkin 18:24
R. Colton; 07:44
L. O'Connor: 06:59
J. Drouin: 11:11
M. Wood: 11:49
N. MacKinnon: 24:22
A. Lehkonen: 20:00
T. Tatar: 07:09
M. Rantanen: 25:36
Incroyable quand même. Le Colorado est rendu encore pire que les Oilers d'Edmonton en terme de répartition de temps de jeu. Rarement a-t-on vu autant de joueurs jouer aussi peu.
Dans le fond, seulement cinq attaquants joue (MacKinnon, Rantanen, Nichushkin, Johansen, Lehkonen). Tout le reste représente des plombiers qui joue 10 minutes ou moins par match.
Tout ça pour dire que Drouin est loin d'être le seul problème dans cette équipe. Si le Colorado pense vraiment gagner la Coupe Stanley avec cet alignement, ils se trompent.
Tellement, mais tellement de manque de profondeur. Pas vraiment bâti pour les séries. Nous sommes étonnés de voir que Drouin n'en profite pas pour gratter un peu plus de temps de jeu.
S'il joue à peine 11 minutes dans cette alignement offensif plein de trous, c'est très inquiétant. Disons que c'est inquiétant aussi pour Alex Newhook qui a pris la porte de sortie au Colorado sans aucune hésitation de la part de ses dirigeants.
Si Newhook n'était pas utile dans cet alignement offensif, c'est un drapeau rouge.
Un drapeau rouge qui se confirme à Montréal. Newhook déçoit de plus en plus et prouve match après match que la vision de jeu ("Hockey IQ") n'est pas sa tasse de thé.
Kent Hughes doit se mordre les doigts d'avoir sacrifié un choix de 1ère ronde et un choix de 2e ronde pour cette attaquant moyen.
On le répète: si le Colorado ne renforce pas son offensive en terme de profondeur, oubliez la Coupe Stanley tout de suite. Et ce ne sera pas à cause de Jonathan Drouin. Il fait partie du problème évidemment. Mais il faut commencer à pointer du doigt tous les autres...