Dans le monde sans pitié de la LNH, chaque joueur peut devenir le symbole de la chance ou de la malchance pour son équipe.
Sean Monahan s'est trouvé au centre d'une dure défaite après que les Jets eurent subi un revers par blanchissage contre les Penguins de Pittsburgh.
Les mauvaises langues vont pointer du doigt Monahan comme étant celui qui a apporté malheur à son équipe.
Pourtant, l'analyse objective ne semblait pas soutenir cette conclusion. Monahan n'a pas joué un mauvais match, du moins pas selon les statistiques brutes.
Avec zéro point, plus de 15 minutes de temps de jeu (et un jeu sécuritaire), un différentiel neutre malgré la défaite de 3-0 et une mise en échec, il a fait ce qu'on attendait de lui sur la glace. Mais dans le monde du sport, les résultats priment souvent sur la logique.
La réaction des partisans du CH a été rapide et intense. Pour eux, Monahan n'a pas beaucoup d'importance dans leur coeur.
Ils souhaitent maintenant l'effondrement des Jets et de Monahan lui-même, espérant que chaque match perdu les rapprocherait d'un choix de première ronde plus élevé pour le CH.
La situation a ajouté un nouvel élément de tension à la saison. Les attentes des partisans de Montréal se sont transformées en une sorte de malédiction, Monahan étant devenu le symbole de la malchance possible...et de la chance pour les partisans du CH.
Chaque match joué par les Jets est désormais accompagné de l'espoir secret qu'ils s'effondrent et perdent, alimentant ainsi les chances d'un choix de première ronde plus favorable pour le CH.
Il faut que Winnipeg perde le plus de matchs possibles, descendent au classement et se fassent sortir en première ronde.
Pas de pitié pour Monahan. On veut maintenant qu'il commence à perdre, perdre et reperdre avec sa nouvelle équipe.
Il reste beaucoup de temps à la saison. Les Jets sont l'une des équipes qui a marqué le moins de buts parmi les équipes de tête dans la LNH.
On sent que cette équipe pourrait s'effondrer.
À suivre...