Kent Hughes semble déjà en pleine panique après un début de saison catastrophique.
Selon Pierre LeBrun, Hughes est particulièrement actif sur le marché des transactions, cherchant à renforcer rapidement son équipe, notamment avec un défenseur droitier et un attaquant qui pourrait épauler Martin St-Louis.
« Le Canadien ne reste pas les bras croisés. Ce que j'entends de mes conversations avec des équipes, c’est que Kent Hughes a intensifié ses appels. Il veut évaluer ce qui est disponible sur le marché pour potentiellement provoquer un électrochoc. »
Hughes aurait identifié des lacunes critiques dans la composition de l’équipe, et les quatre défaites consécutives ont accéléré ses démarches.
Ce réveil brutal vise à éviter que la saison ne prenne le bord dès le mois d'octobre, et l’idée serait de réaliser un échange sans compromettre l’avenir de l’équipe, déjà en reconstruction.
Parmi les noms qui circulent dans les rumeurs de transactions, Trevor Zegras des Ducks d'Anaheim et Kaapo Kakko des Rangers de New York reviennent souvent, tout comme celui de Brock Nelson (Islanders) et du défenseur Rasmus Andersson (Calgary). Le problème reste le plafond salarial du Canadien :
« Montréal est déjà au maximum de son cap salarial, donc ils doivent être très créatifs s’ils veulent ajouter des joueurs d’impact sans trop sacrifier l’avenir. »
Des options à court terme, comme l’acquisition de joueurs sur des contrats qui se terminent bientôt, sont également envisagées.
Parmi les cibles potentielles identifiées par Kent Hughes, deux noms se démarquent particulièrement : Rasmus Andersson, un défenseur droitier de premier plan, et Brock Nelson, un attaquant polyvalent qui pourrait immédiatement dynamiser l’offensive du CH. Surtout que ce dernier ne fait pas partie des favoris de Patrick Roy, qui l'a retiré de la première vague d'avantage numérique.
Rasmus Andersson, des Flames de Calgary, serait un renfort de taille pour la brigade défensive du Canadien.
Ce défenseur droitier, âgé de 27 ans, est reconnu pour sa fiabilité en défense et sa capacité à jouer de grosses minutes.
Avec un contrat encore valide pour deux saisons à un salaire annuel moyen de 4,6 millions de dollars, il apporte une stabilité précieuse pour une équipe comme Montréal qui peine à trouver un défenseur expérimenté à droite.
Andersson est aussi apprécié pour son habileté à participer à l’attaque tout en restant solide défensivement, une qualité qui manque cruellement au CH en ce moment.
L’obstacle principal à une transaction est cependant double : les Flames connaissent tout un début de saison et il est clair qu'échanger Andersson ne fait plus partie des plans.
S'ils décident de le transiger, ils vont exiger un retour énorme, et le CH devra faire preuve de créativité pour rester sous le plafond salarial.
Calgary n’a pas encore décidé de liquider son noyau, mais si l’équipe se retrouve hors course plus tard dans la saison, Andersson pourrait devenir une cible de choix avant la date limite des échanges.
Le problème est que le CH veut s'améliorer maintenant.
Brock Nelson, des Islanders de New York, est un autre nom qui circule fréquemment dans les rumeurs entourant le CH.
Nelson, 33 ans, est un centre talentueux qui peut aussi jouer à l’aile, ce qui offrirait une flexibilité précieuse à Martin St-Louis.
Avec plusieurs de saisons de plus de 30 buts, Nelson est connu pour son leadership sur la glace. Il serait un ajout crucial à une équipe comme le Canadien qui cherche désespérément à améliorer son attaque.
Nelson est dans la dernière année de son contrat à 6 millions de dollars, ce qui fait de lui une cible parfaite pour une location de courte durée.
Cependant, sa clause de non-échange à 16 équipes pourrait poser problème.
En plus d'Andersson et Nelson, d’autres joueurs comme Trevor Zegras des Ducks ou Oliver Wahlstrom des Islanders ont également été mentionnés dans les discussions de marché.
Si Hughes veut secouer son alignement, il devra évaluer toutes les options disponibles. Cependant, la priorité reste claire : ajouter un défenseur droitier fiable et un attaquant capable de produire immédiatement.
Le besoin pressant pour un défenseur droitier est évident, mais Hughes doit trouver une solution viable sans hypothéquer l’avenir de l’équipe, comme l’exige la situation financière et l’état fragile de la reconstruction.
Le début de saison horrible n’est pas pris à la légère par le directeur général. Les prochaines rencontres contre les Blues de St. Louis et les Flyers de Philadelphie ce week-end pourraient s’avérer déterminantes.
L’inquiétude principale de Hughes est que le coach perde la chambre, voilà pourquoi il veut insuffler de la confiance à Martin St-Louis, dont la gestion commence à engendrer des critiques. Beaucoup de critiques.
Le temps presse, et Hughes sait qu’un coup d’éclat pourrait être nécessaire pour relancer l’équipe et calmer la tempête qui gronde autour du vestiaire.
Les joueurs sont conscients que le climat actuel pourrait mener à des changements. Comme l’a laissé entendre LeBrun :
« Ce n’est pas une question d’attendre que les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Hughes agit maintenant, et son objectif est de redresser rapidement la situation. »
Alors que la panique semble gagner l’état-major du Canadien, le défi pour Kent Hughes sera de trouver l'équilibre entre un échange significatif et la préservation de l'avenir de l'équipe
Les appels intensifiés et l’analyse des options disponibles démontrent que le DG est prêt à agir, mais les obstacles financiers et stratégiques ne facilitent pas la tâche.
Les partisans, frustrés par les performances récentes, espèrent que Hughes saura trouver la bonne formule avant que la situation ne devienne incontrôlable.
Oui, le DG du CH est déjà en panique sur le marché des transactions.