Les Jets de Winnipeg deviennent de plus en plus agressifs sur le marché des transactions pour Sean Monahan.

Même si le directeur général Kevin Cheveldayoff veut rester prudent après avoir échangé Pierre-Luc Dubois et racheté le contrat de Blake Wheeler cet été, cela enverrait un message fort à ses troupes d'obtenir Monahan en vue des séries éliminatoires.

Le jeu globalement responsable de Monahan et son leadership de vétéran s'harmoniseraient bien avec ce qui est connu comme une culture de vestiaire considérablement améliorée chez les Jets cette saison depuis le départ du "toxique Pierre-Luc Dubois".

Winnipeg détient également le pourcentage de victoires aux mises au jeu le plus bas de toutes les équipes actuellement en séries éliminatoires, à 46,8 pour cent. Le pourcentage de Monahan, à 57,7 pour cent, se classe neuvième dans la LNH parmi les joueurs ayant pris 100 ou plus de mises au jeu, et sa marque de 60,4 pour cent en zone défensive se classe onzième. Ce seul atour ferait de lui une addition précieuse pour les Jets.

Les Jets possèdent 20 choix sur 21 tours lors des trois prochains repêchages combinés. Il ne serait donc pas trop difficile pour eux de se départir de choix au repêchage. Ils ont également une profondeur raisonnable à l'avant dans leur bassin d'espoirs.

 Ils ne voudraient probablement pas sacrifier l'un de leurs meilleurs joueurs (Colby Barlow, Rutger McGroarty, Chaz Lucius, Brad Lambert, etc.), mais peut-être un espoir B, comme Dmitri Rashevsky ou Nikita Chibrikov ? Selon le journaliste Frank Seravalli, une transaction envoyant Chibrikov à Montréal ferait beaucoup de sens.

Entre les deux espoirs, il est clair que Chibrikov serait celui qui intéresse Kent Hughes car il joue dans la ligue américaine, et non dans la KHL où les dirigeants de la LNH n'ont aucun contrôle.

Choix de 2e ronde, 50e au total, le petit attaquant de 5 pieds 9 et 160 livres a marqué 10 buts et amassé 15 passes pour 25 points en 31 matchs dans la ligue américaine.

On parle d'un poids plume, ce dont le CH n'a absolument pas besoin. Si Chibrikov est impliqué dans la transaction, il faudra un choix de 1ère ronde pour convaincre Monahan, surtout qu'on parle du 32e choix au total au moment où l'on se parle, soit pratiquement un choix de 2e ronde.

Cheveldayoff n'aime généralement pas inclure des espoirs dans ses transactions. Si l'on regarde ses acquisitions récentes à la date limite des échanges, de Nino Niederreiter en 2023 à Dylan DeMelo en 2020, il préfère opter pour la voie des choix au repêchage.

 Si les Canadiens veulent un espoir, est-ce que cela dissuaderait Cheveldayoff de s'asseoir à la table des négociations ?

Dossier à suivre...

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